Dans le Monde 

1874 - Naissance de l'ostéopathie à Kirksville (Missouri) par le docteur Andrew TAYLOR STILL sur le fondement du reboutement. « Ma science ou ma découverte naquit au Kansas à l’issue de multiples essais, réalisés à la frontière, alors que je combattais les idées pro-esclavagistes, les serpents et les blaireaux puis, plus tard, tout au long de la guerre de Sécession et jusqu’au 22 juin 1874. Comme l’éclat d’un soleil, une vérité frappa mon esprit : par l’étude, la recherche et l’observation, j’approchai graduellement une science qui serait un grand bienfait pour le monde.»

1892 - Fondation du premier collège ostéopathique aux USA, l'American School of Osteopathy, par le Dr STILL qui souhaite transmettre son art.

1897 - 36 états ont déjà reconnu l'ostéopathie aux USA. Un écossais de santé fragile, John Martin LITTLEJOHN arrive a Kirsville afin d'expérimenter "les thérapeutiques miracles" du Dr STILL et redécouvre la santé. « Enthousiasmé par l’étude de l’anatomie et de la physiologie, et moi-même malade et exilé de mon pays natal par le corps médical sur la terre de la maladie, j’étais fasciné par les idées de Still et prêt à accepter la philosophie de son système qui basait le traitement de la maladie sur le corps humain et l’ajustement de la structure pour normaliser la production, la distribution et l’application de ces remèdes en vue de la guérison. »

1898 - Arrivée de William GARNER SUTHERLAND à Kirsville pour y commencer sa formation d'ostéopathie. « Alors que je restais à contempler, tout en pensant, inspiré par la philosophie du Dr. Still, mon attention fut attirée par les biseaux des surfaces articulaires de l’os sphénoïde. J’eus soudain cette pensée, – comme une pensée guide –, biseautées, comme les ouïes du poisson, indiquant une mobilité pour un mécanisme respiratoire. »

1913 - Retour de LITTLEJHON en Angletterre et arrivée de l'ostéopathie en Europe. Il projette d'y créer une école, projet retardé par la première guerre mondiale.

12 Décembre 1917 - Décés du Dr Andrew TAYLOR STILL d'un ictus cérébral et création de la British School of osteopathy par LITTLEJHON en mémoire au Dr STILL

En 1953 - le Dr. Sutherland décide de créer The Sutherland Cranial Teaching Foundation (S.C.T.F.) dans le but de poursuivre son travail de recherche, d’enseignement et de propagation de la composante crânienne en ostéopathie.

En france

1936 - le précurseur le Dr Robert LAVEZARRI originaire de nice et formé au USA s'installe à Paris

1949 - le Dr LAVEZARRI publie "une nouvelle méthode clinique et thérapeutique : l'Ostéopathie" et fonde en 1950 la Société Française d'Ostéopathie avec quelques confrères.

1957 - Paul GENY, kinésithérapeute ayant travaillé avec le Dr LAVEZARRI fonde l'Ecole Française d'Ostéopathie

1965 - l'Ecole Française d'Ostéopathie doit pour des raisons juridiques s'expatrier en Angleterre dans le Kent à Maidstone et devient l'European School of Osteopathy formant de nombreux kinésithérapeutes.

1981 - Création du Registre des Ostéopathes de France (R.O.F.) avec l'idée que l'Ostéopathie mériterait un statut de profession médicale indépendante.

Mars 2002 - l’Assemblé Nationale vote la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, présentée par le ministre de la santé de l’époque, Bernard Kouchner. Entre autre choses, cette loi reconnaît pour la première fois en France le droit d’exercer l’ostéopathie à des personnes n’étant pas docteur en médecine. Mais cette loi ne précise pas les critères retenus pour accorder aux praticiens le droit de porter le titre d’ostéopathe, les critères retenus pour les établissements d’enseignement de l’ostéopathie, la durée des études, le nombre d’heures, ni le contenu des programmes.

Mars 2007 - sous la pression de groupes professionnels d’ostéopathes, les décrets précisant les points clés de la profession sont enfin publiés.

L'ostéopathie fait l'objet en France d'une réglementation, en tant que profession de santé.

A ce titre, l'usage du titre d'ostéopathe est réservé aux personnes titulaires d'un diplôme.

Ce diplôme doit être délivré par un établissement de formation agréé par le Ministère de la Santé.

Le contenu de la formation est lui-même encadré par la loi, tout comme les conditions de délivrance du diplôme: tout ceci vise à garantir la sécurité des patients et le niveau de compétence des praticiens.

La législation concernant l’ostéopathie en france

- Depuis le 4 Mars 2002, et l’article 75 de la loi n° 2002-303, relative aux droits des malades, le titre d’ostéopathe est officiellement reconnu en France.

- Les décrets d’application qui encadrent la profession, sont parus le 25 Mars 2007. Ils définissent les actes ostéopathiques autorisés, ainsi que la formation pédagogique nécessaire à l’obtention du diplôme en ostéopathie (D.O.)

Loi N°2002-303 du 4 Mars 2002 - article 75

Décret N°2007-435 du 25 Mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d'exercice de l'Ostéopathie 

Décret N°2007-437 du 25 Mars 2007 relatif à la formation des ostéopathes et à l'agrément des établissement de formation

Le premier principe de l’ostéopathie est que toutes les parties du corps sont interdépendantes entre elles par l’intermédiaire des tissus organiques qui le composent, le corps constitue une unité fonctionnelle indissociable, ainsi qu’une identité, une spécificité propre à chacun.

Dès qu’une structure du corps présente une perturbation dans son fonctionnement, cela retentit sur le fonctionnement de structures situées à distance par le biais de ces corrélations tissulaires.

L'ostéopathe se focalise sur les déséquilibres et les tensions qui apparaissent dans les tissus, les muscles, le squelette.

Son objectif est d'identifier ces déséquilibres et ces tensions, et de les résorber par des manipulations manuelles, en vue de soulager les douleurs et les troubles engendrés.

L'ostéopathie propose une approche complémentaire à la médecine classique ; en aucun cas elle ne prétend s'y substituer.

Votre ostéopathe a reçu une formation qui lui permet de poser un diagnostic différentiel : il vous dira si vos symptômes relèvent de sa compétence, ou si vous devez vous adresser à un médecin.

Mais le champ d'action de l'ostéopathie est très vaste : douleurs articulaires et musculaires … )

que sur le système vasculo-nerveux (syndrome du canal carpiens, sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, migraines, vertiges…)

que sur le système digestif et uro-génital (colopathies fonctionnelles, constipations, règles douloureuses …) ou encore ORL (maux de tête, acouphènes, rhinites, sinusites…)

Des traitements adaptés existent pour toutes les catégories de patients : nourrissons, femmes enceintes, enfants, adultes, séniors et sportifs.

Nourrisson

- Bilans : après la naissance, au développement de la station debout

- Bilan préventif annuel.

- Naissance laborieuse (présentation par le siège, utilisation de forceps, cuillères…).

- Naissance prématurée.

- Asymétrie du crâne, Plagiocéphalies (déformation du crâne).

- Troubles digestifs : reflux, régurgitations, diarrhées, constipations.

- Agitation, troubles du sommeil.

- Torticolis congénital.

- Cris, pleurs.

- Hyper ou hypoactivité.

- Retard de l’apprentissage ou troubles liés au développement psychomoteur.

Femme enceinte

- Douleurs du dos liées au changement de morphologie.

- Sciatalgies, cruralgies.

- Troubles digestifs (nausées, vomissements, constipation) --Diminuer les désagréments des derniers mois de grossesse.

- Sensation de jambes lourdes

- Préparation du bassin et du plancher pelvien pour faciliter l’expulsion du bébé lors de l’accouchement.

- Diminuer le risque d’accouchement avant-terme.

- Baby-blues.

Enfant

-Bilan préventif annuel.

-Accompagner l’enfant pendant sa croissance afin d’optimiser son bon développement.

-Maintenir une parfaite harmonie mécanique malgré la pratique du sport, et les accidents liés à l’apprentissage de la vie.

-Prévenir le développement des scolioses et en freiner l’évolution.

-Diminuer la chronicité des affections ORL.

-Réduire l’impact du port d’un appareil dentaire sur le corps.

Adultes

- Bilan préventif annuel.

- Douleurs du dos.

- Tendinites.

- Lumbagos (chronique ou en crise).

- Douleurs du cou.

- Sciatiques et Sciatalgies.

- Céphalées et Migraines.

- Pathologies ORL chroniques.

- Douleurs rhumatismales (prise en charge à visée préventive ou pour soulager des poussées inflammatoires).

- Douleurs musculaires (crampes, contractures).

- Aide au rétablissement après une intervention chirurgicale (consulter 3 semaines après l’intervention afin de permettre une cicatrisation correcte).

- Accompagnement pour les pathologies lourdes afin d’en soulager des douleurs, diminuer l’importance des atteintes fonctionnelles liés aux symptômes de la maladie.

-Problèmes digestifs :

- reflux acides.

- pesanteur d’estomac.

- brûlure d’estomac.

- troubles du transit (diarrhée – constipation).

- colites spasmodiques (colopathies fonctionnelles).

-Problèmes de femmes :

- douleur au bas ventre, au dos, dans les jambes ou dans les fesses pendant les règles.

- irrégularités du cycle menstruel.

Sénior

- Bilan préventif annuel.

- Raideurs.

- Rhumatismes (soulager les douleurs liées à l’arthrose et à l’arthrite).

- Ptoses, descentes d’organe

- Incontinences urinaire (en diminuer l’importance, ou bien en freiner l’évolution pour retarder la chirurgie).

- Varices, troubles du retour veineux.

- Colopathie (colites, constipation).

- Traitement régulier conseillé pour conserver une bonne mobilité de la charpente ostéo-articulaire et de l’appareil musculo-tendineux.

Sportif

- Bilan préventif annuel.

- Suite à une entorse.

- Suite à une chute, ou à un traumatisme direct.

- Tendinites.

- Douleurs musculaires, aigües ou chroniques.

- Après une intervention chirurgicale, en parallèle du traitement de kinésithérapie.

- Amélioration des performances dans le cadre de compétitions.

- Récupération physique après une compétition.

L’Ostéopathe fait un bilan avec son patient, de manière à définir précisément les caractéristiques de sa plainte, ses antécédents médicaux, hospitaliers, médicamenteux et personnels et établit ainsi un protocole de soins personnalisé pour chacun.

1 - L'anamnèse

L’anamnèse complète du patient dure environs 10 minutes et comporte un interrogatoire ostéopathique précis tenant compte :

- des symptômes décrits par le patient,

- des liens entre les différents systèmes,

- des conséquences de différents événements (naissance, traumatismes, chirurgies, maladies…),

- des différents problèmes de santé du patient et de ses antécédents.

2 - Diagnostic

Le deuxième temps du soin s’appelle, c’est la recherche de toutes les zones de restriction en lien avec la plainte, de manière à établir un traitement précis. 

Cette seconde partie dure environ 10 à 15 minutes et comporte une phase d'observation, d'inspection et de palpation par :

- une évaluation ostéopathique de la mobilité tissulaire et des rythmes physiologiques,

- des tests posturaux,

- des tests palpatoires et dynamiques musculaires, articulaires, vertébraux, viscéraux et crânio-sacrés

3 - Traitement

La synthèse des données permet à l'ostéopathe de déterminer les priorités, la ou les causes du problème et d’établir un plan de traitement qui sera différent pour chacun et pour chaque pathologie.

Une normalisation par des manœuvres ostéopathiques afin de redonner aux tissus du corps humain leur mobilité et leur motilité. Cette dernière partie dure entre 15 et 20 minutes.

4 - Conclusion

Un bilan et des recommandations vous seront alors donnés en vue de prévenir les rechutes douloureuses.

L'Ostéopathe réalise un suivi de la consultation en relation avec des collaborateurs de santé si nécessaire.

Techniques structurelles

Ce sont des techniques appliquées essentiellement sur les articulations. Elles consistent à corriger un blocage articulaire (dysfonction cinétique).

Le thérapeute réalise une légère impulsion qui va libérer le blocage et envoyer des informations nerveuses correctrices dans tout le corps.

Souvent cette technique s’accompagne d’un petit bruit à type de craquement. Cette approche est douce et ne provoque aucune douleur.

Techniques fonctionnelles

Ces techniques s’appliquent sur le tissu du corps appelé « fascia ».

Le fascia est un « matériau » présent en grande quantité dans l’organisme. Il forme des grandes membranes de recouvrement ou de séparation dans l’appareil locomoteur. Lorsque l’ostéopathe travaille sur le fascia, il réalise une mobilisation de faible amplitude. Dans ce type de techniques, l’action est si subtile que le ressenti du patient est presque absent. Ces techniques agissent en profondeur. Elles ont une action de rééquilibration spécifique et globale.

Techniques viscérales

Le terme de viscère regroupe plusieurs systèmes de l’organisme.

- L’appareil cardio-respiratoire qui se trouve dans le thorax.

- Le système digestif qui transite depuis la bouche jusqu’au pelvis.

- Le système uro-génital de l’abdomen et du bassin.

- Le système glandulaire (foie, pancréas, thyroïde,…)  nécessaire à la digestion et aux balances hormonales.

Les viscères permettent au corps de pouvoir être approvisionné en oxygène et en nutriments (sucres, graisses, protéines, vitamines). Ils rendent possible l’évacuation des déchets (CO2, toxines). Leur rôle est important dans l’immunité, la cicatrisation, les équilibres chimiques...

Techniques craniennes

La maitrise des techniques crâniennes permettra à votre ostéopathe de soigner les infections chroniques de la sphère ORL comme des sinusites, laryngites, rhinites… il pourra aussi prendre en charge les troubles tels que les maux de tête, migraines, nausées, vertiges.